NOUS SOMMES DE PASSAGE

UNE BRADERIE SPECTACLE

Nous sommes de passage met en scène une braderie insolite, animée par des marchands singuliers et un musicien inspiré ! Mais peu à peu, les fripes s’animent, les fantômes du passé prennent corps et donnent naissance à un jaillissement d’histoires de vie, à la fois modestes et rocambolesques,, tel un joyeux ballet de souvenirs emmêlés !

Durée: 1h30

Tout Public, à partir de 10 ans

Dramaturgie/Mise en scène : Laurence Poueyto

Assistante de  dramaturgie : Marianne Pichon

De et avec: Mélanie Aumont, Marie-Cerise Bayle, Thomas Collet, Christelle Kerdavid, Yann Sylvère Le Gall, Marianne Pichon.

Création lumière : David Bourthourault

Création musicale : Soslan Cavadore

Conseils en scénographie : Elizabeth Ausina

Avec la participation occasionnelle de comédiens amateurs.

Les spectateurs sont complètement immergés dans le dispositif qui est destiné à jouer, dans tous types d’espaces la nuit ou avec possibilité de faire le noir (plateaux de théâtre, salles polyvalentes, gymnases,  halles ou espaces isolés extérieurs nuit....) Il ne nécessite

pas d’accroche en hauteur. 

L’espace idéal est de13 m//119 m pour une jauge de 150 personnes mais peut être modulable (++ ou - grand selon la jauge envisagée)

 REPRESENTATIONS PASSEES 

Dimanche 3  février, Guy Ropartz, Rennes, avec Les Tombées de la nuit

Vendredi 8 mars 2019, au Petit Echo de la mode, à Chatelaudren (22)

Dimanche 10 mars 2019, au Théâtre de Verre, à Chateaubriant (44)

Vendredi 3 mai 2019, à Guipel (35) avec Les Tombées de la nuit

Samedi 4 mai 2019 à Saint-Sulpice-la-fôret (35) avec Les Tombées de la nuit

PARTENAIRES

La ville de Rennes et Rennes Métropole

La Région Bretagne

Le Conseil général

Les Tombées de la nuit

Les villes de Chantepie, Montgermont, Gahard et Saint-Sulpice-la-forêt,

L'association Le Temps du Regard

La compagnie OCUS

Le Centre Culturel de Liffré

 PRESSE

 http://imprimerienocturne.com/2019/02/06/nous-sommes-de-passage-si-tu-timagines/ 

REGARDS DE SPECTATEURS

"Nous sommes de passage" est un spectacle conçu et interprété par une troupe composée de neuf artistes et d'un musicien. Ils se sont répartis, avec équilibre et justesse, les tâches allant de la mise en scène à la mise en lumière en passant par le jeu sur scène et la logistique du plateau. Ils ont abouti ainsi à " un jaillissement d'histoires de vie à la fois modestes et rocambolesques " comme le dit la présentation sur le site de la troupe. 

Cela commence par un vide grenier où les objets et vêtements sont mis aux enchères et se prolonge par un délire burlesque souvent tempéré par la gravité poignante de certaines scènes comme celle d’ Euridyce qui revient toute seule des limbes où elle est descendue se réconcilier avec sa mère morte. Les interventions des comédiens se suivent selon un rythme très vif renforcé par les multiples changements de décors et de costume rendus possibles par la profusion de vêtements et d’accessoires qui composent un dispositif scénique d’une très grande franchise. Ce parti pris place la troupe dans l’héritage du théâtre des Coupiaux qui préconisait pour l’oeuvre nouvelle l’usage du tréteau nu. Si on y ajoute l’évocation de la Comedia del Arte et l’invention de masques cosmopolites qui jouent sur scène, la référence s’affirme, même si elle n’est pas vraiment utile au plaisir que prend le spectateur à ce déballage imaginaire résolument foutraque. 

Au delà du simple divertissement, l’ensemble de la dramaturgie est nettement sous tendu par des convictions qui en affirment la cohérence. Le désir de remettre en question les valeurs du consumérisme et de l’individualisme nourrit une partie du propos même si la fantaisie et le merveilleux en composent la vitalité. On décèle également dans l’écriture une grande part de création collective qui confirme la profonde croyance de la troupe dans les valeurs du groupe, de la solidarité et du vivre ensemble. Le dernier monologue proféré au micro est clair :

« Tu peux manger autant de framboises que tu veux et boire à une source fraîche si tu n’as personne pour dire à quel point l’eau était bonne, cela ne sert à rien (…) Je ne me suffis pas à moi-même » 

On ne sort pas de ce spectacle aussi seul qu’on y est entré .

Monique Larrouture